5 alternatives naturelles à l'ibuprofène - soutenues par la recherche clinique - NL-031

À quelle fréquence vous retrouvez-vous à prendre des analgésiques synthétiques comme l'ibuprofène pour gérer votre douleur ? C'est l'un des AINS en vente libre les plus couramment utilisés pour soulager les maux de tête, les douleurs musculaires, les douleurs articulaires, les crampes menstruelles et les maux de dents. Il agit en bloquant la production de cyclooxygénases, un groupe d'enzymes qui produisent des prostaglandines et d'autres produits chimiques qui favorisent la douleur et l'inflammation. Ces produits chimiques sont libérés par le corps en cas de lésion tissulaire, de blessure ou de maladie. Ce sont les prostaglandines qui provoquent des crampes abdominales dans les cycles menstruels et des douleurs articulaires dans l'arthrite.

Alors, quel est le problème avec l'utilisation de l'ibuprofène pour combattre la douleur ? Eh bien, toutes les prostaglandines ne sont pas mauvaises. Mais l'ibuprofène ne fait pas de distinction lorsqu'il s'agit de réduire les quantités de prostaglandines dans le corps. Ce qui se passe, c'est qu'il bloque la production et l'activité de tous les types de cyclooxygénases (COX-1 et COX-2), même celles qui sont de nature protectrice.

Par exemple, l'enzyme COX-1, produit des prostaglandines bénéfiques qui protègent la muqueuse de l'estomac et des intestins. Ces produits chimiques protègent également la paroi des vaisseaux sanguins et soutiennent une fonction rénale saine. C'est pourquoi l'utilisation d'ibuprofène provoque des effets secondaires tels que des ulcères d'estomac, des brûlures d'estomac et des vomissements. En prendre trop longtemps et à fortes doses peut même augmenter votre risque de maladie cardiaque, de lésions rénales et de lésions hépatiques. Voici quelques alternatives naturelles à l'ibuprofène qui peuvent être utilisées efficacement pour combattre la douleur et l'inflammation mais avec moins d'effets secondaires.

Alternatives naturelles à l'ibuprofène

Gingembre : Le gingembre contient des composés qui soulagent la douleur et l'inflammation. Il est utile en cas de menstruations douloureuses (dysménorrhée), d'arthrose du genou et de migraine. Une étude a révélé qu'il était aussi efficace que l'ibuprofène dans la gestion des cycles menstruels douloureux.

Curcuma : Le curcuma, avec sa teneur en curcumine, s'est avéré aussi efficace que l'ibuprofène pour améliorer les symptômes de l'arthrose du genou. La curcumine réduit la douleur et l'inflammation de la même manière que l'ibuprofène, mais avec peu ou pas d'effets secondaires. La curcumine soutient également les fonctions hépatiques saines, contrôle la glycémie et améliore la santé des voies respiratoires supérieures.

Thym : Des études montrent que le thym a des propriétés anti-inflammatoires et que sa capacité à soulager la douleur des crampes menstruelles se compare favorablement à celle de l'ibuprofène. Il est connu depuis longtemps pour réduire la douleur et les spasmes. Les composés présents dans l'huile de thym bloquent l'activité de l'enzyme cyclooxygénase-2, connue pour provoquer une inflammation.

Acides gras oméga-3 : Une supplémentation en acides gras oméga-3 favorise non seulement la santé du cerveau et du cœur, mais soulage également les douleurs articulaires. Les acides gras oméga 3 combattent l'inflammation et ces compléments se sont avérés efficaces pour réduire les douleurs articulaires et la raideur matinale dans la polyarthrite rhumatoïde, réduisant ainsi le besoin de prendre des médicaments. Les compléments d'oméga 3 peuvent également soulager les douleurs lombaires.

Cannelle : Les produits chimiques actifs contenus dans l'épice qu'est la cannelle bloquent la production de molécules pro-inflammatoires et sont responsables de ses extraordinaires bienfaits anti-inflammatoires et analgésiques. La recherche suggère qu'elle peut être aussi efficace que l'ibuprofène pour soulager la dysménorrhée. La cannelle aide également à réduire les symptômes douloureux de la polyarthrite rhumatoïde, à gérer la glycémie et à réguler naturellement la pression artérielle.